Une nouvelle contamination par le virus hautement pathogène de la grippe aviaire de type H5N1 a été détectée cette nuit dans un élevage avicole. Il s’agit d’un élevage reproducteur situé à Weelde, dans la province d’Anvers. Hier, une mortalité accrue avait été constatée dans l’un des poulaillers.
Les quelque 37.000 poules reproductrices du site infecté et celles d’un élevage reproducteur voisin seront abattues aujourd’hui.
La cause de la contamination n’est pas encore claire, mais comme déjà indiqué dans des courriels précédents, la pression de contamination venant des oiseaux sauvages est actuellement très élevée. Dans de telles circonstances, il est toujours possible que le virus soit aspiré dans le poulailler par le système de ventilation, par exemple.
Une zone de protection (rayon de 3 km) et une zone de surveillance (rayon de 10 km) sont délimitées autour du foyer. Dans ces zones, les mesures restrictives classiques s’appliquent à toutes les activités impliquant des volailles et des oiseaux. Je vous renvoie à cet effet aux annexes et au site web (voir le lien ci-dessous).
Les dérogations pour le transport d’œufs à couver et de volailles d’abattage pourront en principe être accordées à partir du vendredi 31 octobre.
Un communiqué de presse sera envoyé sous peu. Le site web sera mis à jour dès que possible : https://www.favv-afsca.be/professionnels/productionanimale/santeanimale/grippeaviaire/mesures.asp.
Tous les indicateurs indiquent que nous allons connaître une saison difficile en matière de grippe aviaire. Il ne sera pas possible d’éviter des contaminations supplémentaires, mais chacun doit faire tout son possible pour limiter au maximum le risque d’introduction du virus dans les élevages. La biosécurité est le mot d’ordre. J’appelle une nouvelle fois tous les éleveurs de volailles et tous les maillons de la chaîne à appliquer de manière aussi stricte que possible les mesures préventives autour des élevages et dans toutes les activités liées à la volaille. Dans les circonstances actuelles, la moindre erreur peut suffire à permettre au virus de pénétrer dans les élevages.
